braniya chiricahua




L'ancien se meurt, le nouveau ne parvient pas à voir le jour. Dans ce clair-obscur surgissent des monstres.
Antonio Gramsci

mercredi 13 août 2014

ABÉCÉDAIRE DE LA BARBARIE JUDÉO-ANGLO-SAXONNE (1)

Picasso : la guerre

A : AMÉRIQUE




« L'Amérique aux Américains ». En 1823, le président des USA, James Monroe, prononçait un discours par lequel il interdisait aux Européens d'intervenir dans le continent américain, à charge de revanche pour les USA de ne jamais intervenir en Europe. Ce qui a été qualifié de « doctrine Monroe » était l'affirmation arrogante que le continent américain appartenait aux yankees. De fait, le continent allait être livré aux trusts (dont la sinistre United Fruit) ainsi qu'aux services secrets yankees qui veillaient à ce que rien ne vienne troubler l'exploitation forcenée à laquelle tous les pays d'Amérique centrale et latine allaient être soumis pendant près de deux siècles. Ce pillage supposait des gouvernements locaux consentants, ce qui fut obtenu par la longue série de coups d'état ( golpes) perpétrés par les armées félonnes de ces pays, toutes infiltrées et manipulées par la CIA qui en formait les chefs à l'École des Amériques, au Panama (où officiait, entre autres, Aussaresses) : au Brésil, en Bolivie, en Uruguay, au Paraguay, en Argentine, au Chili, au Guatemala (pays martyre où la répression prit les allures d'un véritable génocide contre les Amérindiens)…, les armées félonnes s'en donnèrent à coeur joie, faisant des dizaines de milliers de morts, sous la bienveillante protection des yankees. Quoi d'étonnant que la haine du « gringo » soit si forte au sud du Rio Grande ? Rio Grande qu'ils sont de plus en plus nombreux à traverser, ces migrants du sud du continent, au point que certains chercheurs prédisent qu'à terme les USA seront si profondément latinisés -et donc catholicisés- que l'Établissement WASP (White anglo-saxon protestant) -et les chrétiens sionistes évangéliques- seront balayés. Amen.


B : BASTA YA QUE EL YANQUI MANDE



En 1975, le grand poète et chanteur communiste argentin, Atahualpa Yupanqui composa cette chanson pour célébrer la défaite des yankees au Viet-Nam. Le 30 avril 1975, en effet, et après une offensive éclair de quinze jours seulement, les combattants vietnamiens entraient dans Saïgon pendant que les yankees et leurs coolies fuyaient dans une grandiose débandade. Après 10 ans d'une guerre durant laquelle l'empire barbare utilisa toutes les armes sataniques que son complexe militaro-industriel lui fournissait (et qui firent plus de 3 millions de morts vietnamiens), après les guerres secrètes menées en parallèle contre le Cambodge et le Laos, les yankees rentraient chez eux avec 56 000 morts, un nombre incalculable de blessés et des dizaines de milliers de déserteurs. Un désastre moral terrible que les yankees, conformément à leur habitude, essayèrent de transcender par le cinéma ! ( D'où la dernière strophe sarcastique du poème : « Qui a gagné la guerre / Sur les monts du Viet-Nam ?/ Le guerillero sur terre / Et le yankee au cinema. »).

¡Basta ya! ¡Basta Ya!
¡Basta ya que el yanqui mande!

El yanqui vive en palacio
yo vivo en uno ¡barracón!
¿Como es posible que viva
el yanqui mejor que yo?

¡Basta ya! ¡Basta ya!
¡Basta ya que el yanqui mande!

¿Qué pasa con mis hermanos
de Méjico Y Panamá?
Sus padres fueron esclavos,
¡sus hijos no lo serán!

¡Basta ya! ¡Basta ya!
¡Basta ya que el yanqui mande!

Yo de pequeño aprendí
a luchar por esa paz.
De grande lo repetí
y a la cárcel fui a parar.

¡Basta ya ! ¡Basta ya!
¡Basta ya que el yanqui mande!

¿Quién ha ganado la guerra
en los montes del Viet-Nam ?
El guerrillero en su tierra
Y el yanqui en el cinema.


C : CHURCHILL
Dresde (1945)

Devenu Premier ministre durant la Seconde guerre mondiale, Winston Churchill fit étalage d'un cynisme qui en dit long sur la conception anglo-saxonne de la politique :
- Il exigea de l'état-major britannique d'utiliser les gaz de combat contre les Allemands. Refus de l'EM qui craignait que les Allemands ne lui rendent la monnaie de sa pièce. Churchill le traita publiquement de « femmelettes ».
- En accord avec les yankees, il fit raser, par bombardements aériens, Hambourg et Dresde. L'aviation anglo-saxonne fit littéralement pleuvoir des bombes au phosphore sur ces deux villes. Hambourg offrait ce spectacle dantesque que les hommes, prenant feu, se jetaient à l'eau mais reprenaient feu dès qu'ils ressortaient de l'eau. Ils avaient le choix entre mourir noyés ou brûlés vifs. Dresde ne présentait aucun intérêt stratégique mais était devenue le refuge de dizaines de milliers d'Allemands de l'est qui fuyaient l'avancée de l'armée rouge soviétique. Deux vagues de bombardement anéantirent la ville, faisant 200 000 morts, tous des civils.
- Avant le débarquement allié en Normandie, l'aviation anglo-saxonne bombarda abondamment les villes françaises. Churchill avait fixé le quota des morts civils à 6000 par vague de bombardement ! (Le nombre de civils tués fut de 60 000 dans des pilonnages aussi aveugles qu'inutiles, comme celui du Havre qui rasa la ville. Mais certains historiens disent que Le Havre se trouvait malencontreusement être le concurrent de Southampton...)
- Dans le dos de ses alliés, il négocia avec Staline le partage de l'Europe de l'est. C'est ainsi que Staline lui abandonna la Grèce pour le malheur des héroïques résistants communistes contre lesquels Churchill se retourna, s'alliant avec les forces collabo pronazies grecques.
-Dans le même temps où il faisait ami-ami avec Staline, il pressait Roosevelt de se retourner contre l'armée rouge, arguant que l'URSS étant exsangue, c'était le moment ou jamais de la laminer. Roosevelt refusa (certains historiens disent « avec indignation »).
Petit rappel : Gallipoli (1915). Dans le détroit des Dardanelles s'est livrée une bataille farouche entre Britanniques et Français d'un côté et Ottomans de l'autre. Le lord amiral de l'Amirauté qui en avait conçu le plan, Winston Churchill, essuya une défaite historique (que lui infligea un lieutenant-colonel de 34 ans nommé Mustapha Kemal). Un titre de gloire que les hagiographes du sieur Churchill oublient souvent de mentionner. À la suite de ce désastre, Churchill fut contraint à la démission.
Ecce homo churchillus.


D : DEIR YASSINE
Oradour (il n'y a plus trace de Deir Yassine)

Petit village à l'ouest de Jérusalem, Deir Yassine a été l'Oradour-sur-Glane de la Palestine. Le 09 avril 1948, il a été investi par les bandes terroristes juives de l'Irgoun, du Lehi et du groupe Stern. C'est Menahem Begin qui supervise l'attaque du village. Meir Pa'il, membre du groupe sioniste terroriste, Palmah, témoin des faits, relate :
« Il était midi quand la bataille se termina. Le calme régnait mais le village ne s’était pas rendu. Les irréguliers de l’Irgoun et du Stern sortirent de leurs caches et commencèrent les opérations de nettoyage. Faisant feu de toutes leurs armes, ils balançaient également des explosifs dans les maisons. Ils abattirent ainsi toutes les personnes qu’ils y trouvèrent, y compris les femmes et les enfants. Par ailleurs, près de vingt-cinq hommes qui avaient été sortis de chez eux furent chargés dans un camion et exposés, à la romaine, à travers les quartiers de Mahahneh Yehuda et Zakron Josef. Après quoi ils furent emmenés dans une carrière de pierre et abattus de sang-froid. »
Après le massacre, la presse relaie le chiffre de 254 victimes civiles. Jacques de Reynier, observateur à l'époque, parle quant à lui d'environ 350 morts. Deir Yassine marquera le début de l'épuration ethnique de la Palestine historique par les groupes terroristes juifs dont l'objectif n'a jamais varié jusqu'aujourd'hui : faire de la Palestine une terre arabenrein (sans Arabes).
Le boucher de Deir Yassine, M. Begin, sera nobélisé en compagnie d'Anouar Sadate : un assassin et un traître. Il est beau le Nobel de la paix !


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